Ca se passe comme ça chez Framatome !

Dans cette rubrique tout ce qui paraît insolent dans les pratiques sociales, les conditions de travail du groupe. Nous aimerions plutôt dire insolite, hélas certaines pratiques sont si banales.


Articles publiés dans cette rubrique

mercredi 21 décembre 2022
par  Mutos

Projet FSC ex-Fralis : incertitudes à tous les étages...

Le 30 Juin dernier, un point supplémentaire était ajouté à l’OdJ du CSE de Courbevoie, prévu le 8 Juillet, portant sur un projet nommé « Fralis ». Sous ce nom innocent se cachait la délocalisation de toutes les fonctions support (« Corporate » ou « CORP ») à Lyon.

Au CSEC du 5 Juillet, toutes les Organisations Syndicales s’insurgeaient contre ce projet. En effet, dans la Tour, les salariés ont déjà été mis à mal par les réorganisations successives et le passage de 21 étages à seulement 9, et ce nouveau projet faisait à nouveau disparaître 2 étages Framatome.

Retiré du CSE de Courbevoie, le projet était reporté à Septembre. Il réapparaissait au CSEC du 20 Septembre sous un nom à rallonges et la direction tentait d’interdire toute référence à la première mouture, y compris dans l’utilisation du nom « Fralis ». La CGT l’avait alors surnommé « Voldemort », puisque la direction nous interdisait de prononcer son nom...

Rebaptisé dernièrement FSC, il peut sembler moins néfaste, ne portant plus la disparition que d’1 seul étageau lieu de 2. Néanmoins, le CORP se trouverait concentré au 12ème étage, avec deux fois moins de postes que de personnes, et d’autres étages seraient déménagés pour profiter des « trous » (le fameux « mitage ») créés par cette concentration. De quoi déstabiliser tous les salariés de la Tour, dont une enquête diligentée par le CSE a montré que pèsent déjà sur eux des Risques Organisationels et Relationnels (ROR), plus connus sous le vocable de « Risques Psycho-Sociaux » (RPS).

Qui plus est, cela désorganiserait les fonctions support, qui n’en ont pas vraiment besoin, durement touchées qu’elles sont déjà par des années de cures d’austérité successives. L’ensemble des salariés de la Tour, et sans doute de Framatome, paieraient alors la nouvelle série de « renoncements » que ne manquerait pas d’entraîner l’incapacité du CORP à assurer ses missions, faute de moyens.

Malgré ce contexte, la direction s’arc-boute sur son projet et sur le M€/an économisé (à condition de trouver à sous-louer l’étage « libéré »). Parce qu’il n’y a pas de petites économies, y compris quand c’est sur le dos des salariés. Beaucoup de salariés pensent déjà que le CORP n’est que le premier round d’une « ruée vers Lyon » qui à terme laisserait exsangue l’établissement de Courbevoie.

Et encore, nous n’avons pas encore parlé de l’établissement de Lyon, dont les open-spaces gérés en flex-office sont encore pour un temps moins encombrés que ceux de la Tour, mais qui doivent s’attendre, si l’on en croit la direction, à faire face à un afflux massif de recrutements et de déplacements, qui risque de fortement dégrader les conditions de travail.

C’est pourquoi la CGT vous informe à travers cet article, qui sera mis à jour régulièrement avec les derniers tracts sur ce sujet. Ne laissons pas l’établissement de Courbevoie s’étioler, ni celui de Lyon s’engorger !

mercredi 19 janvier 2022
par  Mutos

Pétition « Mesures pour concilier garde d’enfants et (télé)travail »

Depuis maintenant deux ans de crise sanitaire, un problème se pose systématiquement pour les parents dont un enfant ne peut être scolarisé. En conséquence, beaucoup d’entre nous sont contraints au travail à domicile en présence des enfants, d’autres laissent seuls des enfants en bas âge pour venir travailler dans les ateliers. Nombre d’entre nous ont dû consommer, voire anticiper, des congés pour faire face. Nos activités ne sont pas compatibles avec le cumul « garde d’enfant » et « (télé)travail » ! Les conséquences nous impactent tous, que nous ayons ou non des enfants.

A plusieurs reprises, nous avons interpellé la direction de Framatome afin qu’elle ouvre un dispositif de type « Jour COVID Enfant » en cas de fermeture de classe ou de cas positifs au sein du foyer, et donne la possibilité aux managers d’adapter les plannings à ces situations.

Sans réponse favorable, nous appelons aujourd’hui les salariés à appuyer nos demandes en signant et en faisant signer la pétition ci-dessous.

mardi 29 septembre 2020
par  Mutos

Paimboeuf : le Projet Chrome se déploie, mais des CDD ne sont pas transformés en CDI

Sur le site de Paimboeuf, le projet Chrome relatif à la fabrication de tubes de zirconium à revêtement chromé est sous le feu des projecteurs. Décrit par Bernard Fontana comme « indispensable à la Sureté Nucléaire et au développement de l’emploi », il a justifié plusieurs embauches et sa pérennité n’est aucunement remise en question.

Cependant, dans le même temps, une salariée, embauchée en CDD il y a 18 mois et formée sur ce projet sur lequel elle travaille quotidiennement, vient de se voir refuser la transformation de son contrat en CDI et se retrouve donc dehors !

Cette décision, aussi injuste humainement qu’elle est mauvaise pour le projet Chrome et le site de Paimboeuf, a bien entendu été contestée par la salariée concernée, qui a même pris l’initiative de rencontrer M. Fontana, sans succès.

Alors où est l’égalité des chances ? Comment expliquez-vous que, devant cette décision et d’autres cas similaires sur le site, le CSE rende un avis favorable sur la mise en œuvre de la Politique Sociale de Framatome SAS ?

lundi 21 septembre 2020
par  Mutos

Licenciement abusif à Romans-sur-Isère

Un salarié du site de Romans, membre d’un club de tir, avait acheté sur internet aux USA une pièce modifiant une arme déclarée. Il ignorait que cette pièce est illégale en France et ne l’a appris qu’en étant convoqué devant la justice.

Cependant, suivant l’avis pourtant seulement indicatif du CoSSeN, la direction a décidé unilatéralement de le licencier.

Le salarié a engagé un contentieux auprès du Ministère de la Transition Écologique, dont dépend le Haut Fonctionnaire de la Défense et Sécurité (HFDS). Si à la suite de ce contentieux, l’avis est favorable, il sera blanchi et la CGT mobilisera le personnel pour forcer la direction à le réintégrer dans l’entreprise. Dans le cas contraire, il devra en tirer les conséquences.

Quelle qu’en soit l’issue pour lui, il n’en reste pas moins que la direction oppose une présomption de culpabilité à la présomption d’innocence inscrite dans la loi. Ce salarié est donc pleinement en droit d’attaquer la direction pour licenciement abusif, avec le soutien de la CGT.

La CGT ne peut pas laisser bafouer par un employeur la présomption d’innocence, une des règles essentielle qui régit le droit français. Nous avons donc appelé à un débrayage le Mercredi 16 Septembre pour soutenir ce salarié !

jeudi 19 septembre 2019
par  Mutos

Licenciements à Jeumont : sanctions sans sommation

Revenons sur quelques événements survenus à Jeumont en Août dernier... Des licenciements prononcés pour des comportements certes inadmissibles, mais justiciables de sanctions moins irréversibles qu’un renvoi sans appel.

Lorsque la direction a présenté, au niveau Framatome, sa charte éthique, la voix de la CGT s’est élevée pour avertir que les sanctions devaient rester proportionnées aux fautes et ne devaient pas aggraver la situation des salariés concernés. La direction s’était alors engagée à rester sur la voie de la prévention, de l’écoute et du soutien aux salariés.

Or, sur Jeumont, il semblerait que la direction distribue les sanctions « à la tête du client » et tende à en appliquer un peu rapidement les plus drastiques.

La CGT rappelle que, dans l’esprit du code éthique de Framatome, le volet « répression » n’a vocation à être appliqué que lorsque l’ensemble des pistes de prévention a été examiné sans succès. C’est en ce sens nous nous sommes exprimés lors du CSEC du 11 Septembre 2019.