1500 tonnes par an : dans quelles conditions ?

Une GPEC positive est à instaurer
lundi 24 mars 2008
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Ce que la CGT avait démontré il y a près de quatre ans est confirmé par les faits : les deux usines ne peuvent assurer le traitement de 1700 t de combustible par an. La CGT exige que soient réunies les conditions d’une pleine capacité opérationnelle et de produire les 1500 T visées.

Revenir à notre capacité nominale demandera des investissements de jouvence et d’adaptation, l’arrêt de l’alternance, des effectifs suffisants et formés pour assurer un fonctionnement en sûreté et en sécurité.

Le volet des effectifs porte en outre de forts enjeux de recrutements et de formation, compte tenu du nombre important de départs en retraite. Malgré les multiples procédures, les savoir-faire « acquis » par chaque salarié ou par les collectifs donc non écrits sont une donnée incontournable de la vie industrielle de notre établissement.

Savoir transmettre ces connaissances et les rendre opérationnelles participe de la même manière que les investissements en matériel dans l’atteinte de l’objectif 1500t. D’où l’importance d’une véritable GPEC et de la mise en ouve des tutorats nécessaires à la ransmission des connaissances.

Au-delà des seuls aspects techniques, les conditions sociales de la mise en œuvre du nucléaire joueront un rôle primordial pour sa pérennité. Ces sujets, systématiquement occultés des débats liés à notre industrie doivent retrouver toute leur place.

Les choix de la sous-traitance ne sont pas toujours pertinents d’un point de vue financier et stratégique, en revanche, ils permettent aux grands donneurs d’ordre d’externaliser les pénibilités et les coûts sociaux. Ce qui participe d’une dégradation générale des conditions de travail et de vie que la CGT refuse.